Participatif, la sélection naturelle N° 103 du mercredi 30 janvier 2019

 

 

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N° 103

 

 Salutations ludico-participatives !

► Eh oui, une nouvelle fois votre chronique est (très) en retard. Rien de transcendant cette semaine, de belles réussites mais aussi surtout des campagnes qui vivotent. Il y a malgré tout de sympathiques projets à voir.

 

Bonne lecture, et à la semaine prochaine !

 

 

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Évolution des campagnes en cours la semaine passée

 

 

 new-salem-2nd-edition-box-art►  New Salem 2nd Edition par Overworld Games a passé une semaine plutôt correcte avec environ une quinzaine de the_war_of_the_worlds_the_new_wave_LV_jeu_de_societe_couvsoutiens par jour. Les 800 sont là et avec un peu de chance la barre des 1 000 devrait pouvoir être franchie par l’effet du rappel des 48 heures, lequel devrait avoir sonné lorsque vous lirez ces lignes (actuellement 49 600/18 000 $ et 800 soutiens. Fin le 31 janvier).

War Of The Worlds : The New Wave Game par Grey Fox Games a, quant à lui, vu se dérouler une semaine plutôt bizarre, avec des écarts entre deux jours conséquents en nombre de nouveaux soutiens et, surtout, avec un jour en négatif la veille du lancement du rappel des 48 heures. Je n’ai pas réussi à en trouver la raison, c’est en tout cas pour le moins curieux. Malgré cela, la campagne est financée à plus de 10 fois par 1 600 soutiens. À voir ce que va donner le rappel (actuellement 95 700/10 000 $ et 1 510 soutiens. Fin le 1er février).

 

 

invasions-volume-1-box-art► fr Invasions par Wisdom Owl a passé une semaine correcte sans plus, en tournant sous la dizaine de soutiens quotidiens. Le suburbia-collector's-edition-box-artrésultat est tout de même très bon, surtout compte tenu du style de jeu dont il s’agit. La campagne est en effet financée à plus de 6 fois par 800 soutiens, ce sur quoi je n’aurais pas parié à son lancement (actuellement 59 300/5 000 € et 800 soutiens. Fin le 3 février).

 

 Avec Suburbia : Collector’s Edition par Bézier Games, on tient là le meilleur résultat de la semaine passée. Pas un jour à moins de 130 nouveaux soutiens, avec une pointe à 180. De fait, à 2 semaines de la fin la campagne est financée à plus de 71 fois (!) par plus de 5 200 contributeurs. Si ce n’est pas un carton, c’est quand même vachement bien imité (actuellement 725 000/10 000 $ et 4 000 soutiens. Fin le 13 février).

 

 

shadow-tactics-blades-of-the-shogun-box-art► frShadow Tactics : Blades Of The Shogun par par Antler Games a vécu une semaine plutôt mauvaise, avec la plupart des journées largement sous la barre des 10 soutiens, et même une en négatif. Si cela se maintient à ce niveau, ce sera un moindre mal, la campagne étant financée. Par contre, si cela commence à baisser sérieusement… C’est qu’il reste deux semaines dark-rituals-box-artà tenir (actuellement 48 300/40 000 $ et 590 soutiens. Fin le 14 février).

 

► frLa moyenne de la semaine passée n’est pas mauvaise pour Dark Rituals: Malleus Malleficarum par Dark Gate  Les variations entre les journées en terme de nombre de soutiens sont assez fortes sans qu’on puisse l’expliquer vraiment. On s’approche à grands pas des 3 000 contributeurs, la campagne est financée à plus de 8 fois et il reste un peu moins d’une semaine avant la fin. En gros, tout roule. (actuellement 417 500/50 000 $ et 2 980 soutiens. Fin le 13 février).

 

 

 

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Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)

 

 

vindication-leaders-&-alliances-boiteVindication par Orange Nebula est un jeu qui a été très bien financé sur Kickstarter en août 2017 après avoir raté une première tentative un mois plus tôt sous le nom de Epoch : The Awakening. Il s’agit d’un jeu d’aventure dans lequel les joueurs, tous bêtement échoués sur la même île hostile au même moment (le destin, des fois… Je vous jure…), vont devoir survivre en gérant leurs (maigres) ressources, en trouvant des compagnons d’infortune, en combattant de méchants trucs et machins… bref, survivre, quoi.

Le jeu semble avoir trouvé son public, et hop ! Comme d’hab’ quand ça marche : extension ! Vindication: Leaders & Alliances Expansion est donc une extension laquelle, comme beaucoup, ajoute un peu de tout au jeu de base. Question gameplay, le pitch principal est la possibilité de gagner les bonnes grâces des chefs des 6 mystérieuses guildes de l’île et de pouvoir en user du soutien pour gagner de l’honneur (et, conséquemment, des points de victoire).

Comme de bien entendu, la direction artistique est la même que celle du jeu originel, c’est-à-dire plutôt sympathique sans être extraordinaire.

Un des moyens de juger de la popularité d’un jeu est le de joueurs qui prennent la ou les extensions. En l’occurrence c’est clair et net : Vindication plaît ! En effet, Leaders & Alliances a été financé à plus de 5 fois dès le premier jour et tourne depuis à une moyenne de largement plus de 200 soutiens par jour ! (actuellement 310 600/29 000 $ et 4 600 soutiens. Fin le 24 février).

 

 

gardens-of-babylon-box-art►  frS’il est un genre de jeu que je déteste cordialement, c’est celui dont la mécanique centrale est la pose de tuiles. C’est pourquoi, par pur réflexe de rejet, j’ai failli ne pas vous parler de Gardens of Babylon par Cackleberry Games. Mais ma mission est de vous informer et je le ferai donc (parole donnée, esprit de sacrifice, altruisme, tout ça, quoi…).

Or donc, ainsi que votre subtilité d’esprit naturelle vous l’aura fait comprendre, Gardens of Babylon est un jeu de tuiles. Avec des jardins dessus. À Babylone. Le roi Nabuchodonosor II (dont le père premier du nom était, faut-il le rappeler, un grand amateur de Champagne) a décidé, afin de contenter sa dulcinée Amytis, de faire construire les plus fabuleux jardins que l’humanité ait jamais vu (à cette époque hein, aux alentour de 600 avant Jean-Claude. Je sais, ça nous rajeunit pas). Comme il paraît que vous avez la main verte et que vous ne vous débrouillez pas trop mal avec les géraniums de mamie, c’est à vous (mais pas que) que l’on demande de réaliser le travail.

La subtilité de la mécanique vient de ce que les tuiles s’interconnectent via des canaux et des bassins. L’une des actions possibles, outre placer une tuile puis se déplacer et tirer une nouvelle tuile, est de planter une graine dans un bassin, laquelle permettra de scorer en fin de partie en fonction de la hauteur à laquelle elle a été plantée et de la tuile sur laquelle elle l’a été. Effectivement, si un joueur plante une graine dans un bassin en aval duquel se trouve d’autres bassins, cette graine va essaimer tout le long du canal, éjectant au passage les autres graines qui se trouveraient sur son passage. C’est très simple, malin et très certainement générateur de réfléchissements intenses.

Ce ne sera pas faire insulte au jeu que de dire qu’on ne pledgera pas pour sa direction artistique. Clairement, ça ne fait pas rêver. Ca ne fait pas rêver, mais c’est clair et lisible et comme cela participe tout de même du gameplay de base, on ne pourra que s’en réjouir. Sobre et efficace. Voilà, c’est comme ça qu’on dit.

Le jeu n’est, dans l’absolu, pas très cher (31 € pour la version normale, 43 pour la Deluxe) mais son prix est malheureusement plombé par les frais de port (12 à 15 $ pour la France). À noter tout de même que la règle est (entre autre) en français.

Si le début de la campagne n’a pas à proprement parlé démarré sur des chapeaux de roue, tout au moins à t-elle financé au premier jour et la dynamique est-elle correcte avec, actuellement, une cinquantaine de soutiens par jour. Après une semaine, elle est financée à plus de deux fois par 780 contributeurs (actuellement 36 000/15 000 $ et 780 soutiens. Fin le 15 février).

 

 

champions-of-nexum-box-art► fr  Champions of Nexum par Board Legends annonce la couleur d’entrée dès le sous-titre de la page de campagne : « MOBA Inspired ». Hé oui, encore un. Je ne suis pas sûr que ce soit nécessairement une bonne chose vu le nombre de projets du genre qui se plantent, mais bon…

Le problème principal est que j’ai déjà quasiment tout dit sur le gameplay. C’est un MOBA MedFan, jouable en 1 vs 1 ou en équipe (et en coop’ par la magie des stretch goals), le but du jeu est de détruire les tours qui protègent le château de l’adversaire puis le château lui-même et basta ! Alors bien sûr, il y a des subtilités de règles qui tentent de différencier le jeu de la masse des autres du genre, mais bon, c’est un MOBA quoi.

Un élément différenciant par contre, c’est la direction artistique. C’est globalement très beau, j’aime beaucoup personnellement le plateau de jeu, très coloré. Les figurines également, certes de qualité inégales, sont tout de même toutes fort réussies. Autre chose fort appréciable, le jeu est proposé en français.

Bon, je ne vais pas vous imposer une nouvelle fois ma litanie habituelle concernant les EB temporels, vous commencez à connaître la musque. Tout juste dirais-je que le bon démarrage a été stoppé net au troisième jour pour enquiller sur 5 jours désastreux puisqu’avec un seul en positif, et de justesse. Reste à voir combien de temps les porteurs vont tenir (actuellement 132 300/56 000 $ et 1 680 soutiens. Fin le 13 février).

 

 

valor-&-villainy-minions-of-mordak-box-artLes gens qui me lisent régulièrement le savent car je le dis assez souvent : le matériel des jeux et leur direction artistique sont pour moi un élément important, voire même discriminant. Je place même ces éléments avant le gameplay, c’est dire. Par voie de conséquence, lorsqu’apparaît la campagne d’un jeu qui correspond à ces critères, je suis à l’affut. Et lorsque, en plus, le jeu semble être du genre que j’affectionne, je me positionne, prêt à cliquer sur le bouton « pledge ». Et c’est exactement ce qui s’est passé avec Valor & Villainy: Minions of Mordak par Skybound Games.

Nous sommes là en présence de ce qui est présenté comme un RPG sur plateau, dans un univers MedFan « pas sérieux ». Bon, concrètement, il s’agit d’un jeu d’aventure semi-coop pour 2 à 6 joueurs, en « 1 vs all », dans lequel les joueurs vont pouvoir faire évoluer leur personnage et le rendre plus puissant. Je passe rapidement sur le pitch, d’une banalité à pleurer : un groupe de vaillants aventuriers, sans beurre et sans brioche, vont chercher à contrecarrer les plans à tendance hostile du grand méchant, sorcier de son état.

La mécanique principale du jeu me fait furieusement penser à celle de Masmorra. On se balade sur un plateau constitué de 25 tuiles faces cachées, on révèle celle sur laquelle on se déplace et on combat les monstres qui peuvent éventuellement s’y trouver. On pourra ergoter sur le fait que la boîte contient pile poil 25 tuiles et que la rejouabilité peut en pâtir à la longue, et ce même si les stretch goals améliorent un chouïa (2 tuiles supplémentaires débloquées, une troisième en approche) cet aspect. Et on aura peut-être bien raison, mais seule l’expérience future nous le dira. Globalement, les règles du jeu sont très accessibles et clairement celui-ci n’a pas été développé avec les hardcore gamers pour cible. Juste comme j’aime, quoi.

Vous l’aurez compris dès le début de ce pavé, esthétiquement le jeu assure un max. C’est simple : il n’y a rien à jeter. Illustrations, direction artistique générale, tuiles, cartes, jetons divers et standees, tout va de très beau à magnifique. Selon mes goûts à moi que j’ai, bien évidemment. Et la version Deluxe en rajoute une couche, avec ses figurines en lieu et place des standees et son insert thermoformé de chez GameTrayz (encore eux). Moult stretch goals (24 à l’heure où j’écris ces lignes, dont 2 réservés à la version Deluxe) ont été débloqués qui améliorent encore l’ensemble, tant pour l’aspect matériel que pour celui du gameplay.

Le tableau serait quasi idyllique s’il n’y avait ce problème trop souvent rencontré : le jeu n’est disponible qu’en anglais ! Alors bon, je me suis penché sur la règle et même moi j’arrive à comprendre, c’est vous dire si le niveau demandé est faible (à la louche, un collégien joueur pourra s’en sortir). Et comme il n’y a pas trop de texte sur le matériel, c’est jouable pour un non-vraiment-anglophone comme moi. Ce qui ne m’arrange pas vraiment. Eh oui, je me suis donné comme bonne résolution de ne plus pledger de jeux dont, a minima, la règle n’est pas disponible en français. Sauf que là, je suis tenté. Je suis hésitation.

Toutes les qualités énumérées ci-dessus ont du jouer un peu au lancement de la campagne. Financement à plus de 4 fois le premier jour par 1 200 soutiens puis stabilisation de la campagne très largement au-dessus de la centaine de soutiens, on peut dire que c’est bien parti. Une semaine après le constat est clair : financement à 10 fois par 2 550 contributeurs. Et il reste plus de deux semaines de campagne (actuellement 125 000/15 000 $ et 2 100 soutiens. Fin le 16 février).

 

 

 

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Ils débarquent cette semaine

 

the-shipwreck-arcana-box-art► The Shipwreck Arcana par Meromorph Games

Ce très intéressant jeu de déduction coopératif pour 2-5 joueurs étant épuisé, retour sur KS avec une mini-extension. Le mardi 29 janvier.

 

 

 

 

 

human-punishment-project-hellgate-box-art► Human Punishment Project: Hellgate par Godot Games

Extension pour ce jeu de déduction à rôles cachés (4-16 joueurs). Le mardi 29 janvier.

 

 

 

the-eternal-battle-box-art► The Eternal Battle (reboot) par Poison Studio

Jeu d’affrontement coopératif vs IA sur un plateau d’origine russe, « Heroquest style ». Le mardi 29 janvier.

 

 

 

 

 

ghost-star-remnant-soul-box-artGhost Star par Wreak Havoc

Jeu en solo, exploration-survie dans une base SF / horreur. A base de cartes, mécanismes ? Le vendredi 03 février.

 

 

 

 

 

 

 skytear-box-artSkytear par PvP Geeks

Tiens ! Un MOBA ! Ça faisait longtemps, ça nous manquait. Skytear est donc un jeu de combat en arène avec des attaques card-driven dont vous pourrez vous faire une idée plus précise en visionnant le (toujours excellent) Ludochrono de (notre non moins excellent) Mathieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge : Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu : Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr : Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2 : Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

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10 Commentaires

  1. Hebus 30/01/2019
    Répondre

    Petite rectification : Suburbia CE en est à 720000$ au moment de la publication de cette news, pas à 520000. 😉

    • Gougou69 31/01/2019
      Répondre

      Au moment de sa publication, peut-être bien. Mais au moment de sa rédaction, pas sûr ! 😉

      • Umberling 31/01/2019
        Répondre

        Pour info, j’ai édité hier à la publication pour rectifier !

  2. yoyo37230 30/01/2019
    Répondre

    Autre petite rectif: Vindication n est pas du tout un jeu de survie. C est un jeu où nous devons restaurer notre honneur après une vie de vilainies. A cette fin, le joueurs va faire évoluer son personnage en manipulant différentes compétence comme la sagesse,le savoir, la force au travers de ces compagnons , de trait de caractères,  de reliques, ou de nombreux lieu à visiter ou de monstres à combattre. Mais ce n n est pas un jeu d aventure, mais plutôt un excellent euro game, tres riche et immersif, qui va sans doute faire date grâce à sa mécanique plutôt innovant et sa DA magnifique. Bref, un jeu à ne surtout pas louper pour les amateurs d heroic fantasy euro game!

    • Gougou69 31/01/2019
      Répondre

      Au moment de sa publication, oui. Mais au moment de sa rédaction ? 😉

    • Gougou69 31/01/2019
      Répondre

      La dénomination de « jeu d’aventure » est un peu vague et par voie de conséquence un peu fourre-tout. La description que tu fais (très bien d’ailleurs) correspond pour moi parfaitement à l’idée que je me fait d’un « jeu d’aventure ». C’est une indication que je donne, pas un classement strict. Si je dis « jeu d’aventure », c’est pour différencier le jeu dont je parle des jeux de gestion, de placement d’ouvriers ou de tout autre mécanique. Par contre, je ne te remercie pas, avec ton commentaire  tu ne m’aide pas à me décider de ne pas pledger ce jeu… 😉

      • Yoyo37 01/02/2019
        Répondre

        Du coup je comprend mieux ton point de vue. Je ne voulais pas paraître désagréable car sache que chaque semaine je suis au rendez vous de cette chronique que je lis avec beaucoup de plaisir. Je te remercie beaucoup d ailleurs pour ce travail. Et sinon, désolé si j ai instillé un doute mais pour les amateurs d everdell et consort, ce jeu est un pledge automatique! :))

        • Gougou69 01/02/2019
          Répondre

          Pas de problème, tu n’as en rien été désagréable. Et merci pour tes compliments et ta fidélité à cette chronique.

          • GeekLette 01/02/2019

            euh je n’aurai pas du lire le commentaire car maintenant j’ai envie de pledger mdr

  3. Gougou69 31/01/2019
    Répondre

    La dénomination de « jeu d’aventure » est un peu vague et par voie de conséquence un peu fourre-tout. La description que tu fais (très bien d’ailleurs) correspond pour moi parfaitement à l’idée que je me fait d’un « jeu d’aventure ». C’est une indication que je donne, pas un classement strict. Si je dis « jeu d’aventure », c’est pour différencier le jeu dont je parle des jeux de gestion, de placement d’ouvriers ou de tout autre mécanique. Par contre, je ne te remercie pas, avec ton commentaire  tu ne m’aide pas à me décider de ne pas pledger ce jeu… 😉

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