Participatif, la sélection naturelle du lundi 10 décembre 2018

  

 

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N° 98

 

 Salutations ludico-participatives !

► Vous allez voir que cette chronique n’est pas des plus fournies cette semaine. La faute à plusieurs facteurs. D’abord une actualité dans le participatif ludique pour le moins rachitique mais également une grosse charge de travail ces derniers jours en ce qui me concerne.
Promis, on va faire en sorte que la prochaine soit plus intéressante 😉

 

Je vous souhaite une bonne lecture, vous dis « À la semaine prochaine ! ».

 

 

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Évolution des campagnes en cours la semaine passée

 

 

badass-force-box-art► fr La campagne de Badass Force par Funky Sheep a été annulée il y a une semaine. En effet, malgré le fait qu’elle ait été financée à presque deux fois, le montant récolté ne permettait pas de financer réellement la production du jeu et la campagne faisait du sur-place depuis trop longtemps pour espérer que cela s’améliore. Il est assez rare de voir une campagne apparemment financée être annulée, et heureusement d’ailleurs.

Le jeu a du potentiel donc un reboot après refonte de l’offre reste du domaine du possible. À suivre. 

 

 

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Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)

 

tainted-grail-fall-of-avalon-box-art ► fr  Awaken Realms s’est forgé une petite réputation avec ses précédentes campagnes sur Kickstarter : The Edge ; This War of Mine ; Lords of Hellas ; etc. Il revient en cette fin d’année avec son nouveau gros projet : Tainted Grail : The Fall of Avalon.

Il s’agit d’un jeu coopératif (donc jouable en solo) dans un univers med-fan décrit comme un mélange des légendes Arthuriennes et de mythologies celtiques. Coopératif mais surtout « story driven » comme on dit dans le jargon du jeu de plateau. À savoir un jeu qui se déroule sur une campagne fortement scénarisée et, dans le cas qui nous occupe, elle-même découpée en 15 chapitres. Plusieurs fins à l’histoire sont prévues et chaque chapitre peut être joué de multiples façons, le tout garantissant une certaine rejouabilité, pour ne pas dire une rejouabilité certaine.

La mécanique principale du jeu est fortement pompée inspirée par celle de The 7th Continent. Le plateau de jeu va se construire petit à petit grâce à des cartes au format tarot superbement illustrées (plus de 1 000 illustrations différentes pour l’ensemble du jeu sont annoncées) sur lesquelles sont indiquées les actions possibles en fonction de la direction que l’on souhaite prendre. Comme pour The 7th Continent quoi.
En revanche, les actions des joueurs sont fonction d’une trame scénaristique à embranchements multiples dont les tenants et les aboutissants sont contenus dans un opuscule sobrement nommé « journal d’exploration ». Et c’est là que le joueur handicapé de l’anglais remercie chaudement Awaken Realms d’avoir l’obligeance de proposer son jeu en français (mais pas que. En allemand, italien, espagnol et polonais aussi) même si cette VF est prévue 3 bons mois (et plus si affinités) après la VO.

tainted-grail-the-fall-of-avalon-cartesLes héros qui se lancent dans l’aventure vont devoir se renforcer en acquérant de nouvelles compétences, en les améliorant et en s’équipant au mieux. Car à l’inverse de The 7th Continent, il va y avoir de la baston ! Baston réglée grâce à un système Diceless (ou sans dé, en bon français. Mais ça le fait moins, non ?). Dernier aspect similaire à The 7th Continent, une sauvegarde du jeu à un instant « T » est prévue qui se matérialise par un insert thermorformé spécialement destiné à cet usage.

Comme je l’ai dit, le matériel du jeu est composé entre autres, de cartes. Beaucoup. Largement plus de 1 000 par le jeu des stretch goals, en 3 tailles. Il y a bien entendu également moult jetons en carton. Mais, à l’instar de CMON, Mythic Games ou Monolith, un jeu Awaken Realms n’en est pas vraiment un sans une dose minimale de pétrole transformé. Nous avons donc également une douzaine de figurines qui ne sont pas que des pions améliorés. Les peintres devraient pouvoir se faire plaisir.

Il y aurait plein d’autre choses à dire sur Tainted Grail tant l’univers semble riche, sur le papier en tout cas. Mais on ne peut laisser de côté certaines légitimes interrogations sur l’équilibrage global du gameplay quand on voit le temps passé par les Serious Poulp sur le développement de The 7th Continent. Ce qui me laisse à penser que la date d’août 2019 pour la livraison de la boîte de base est, dans le meilleur des cas, un tantinet optimiste. Mais je ne demande qu’à avoir tort.

En tout état de cause, ce qui a été présenté par Awaken Realms est loin de laisser indifférent, c’est le moins que l’on puisse dire. On est même enfin revenu, après plusieurs semaines plutôt moroses à cet égard, aux fondamentaux d’une campagne Kickstarter qui dépote sévère : financement réalisé en quelques minutes, le million (de livres sterling en plus) et la barre des 10 000 soutiens explosée en moins d’une journée et un rythme qui semble vouloir se stabiliser autour du millier de contributeurs par jour. La base quoi 😉

Au sixième jour de campagne, les 2 millions de livre sterling viennent d’être dépassés et les 23 500 soutiens sont proches, ce qui a permis de débloquer pas moins de 34 stretch goals, tous apportant du gameplay supplémentaire. Et il reste 18 jours pour en ajouter encore plus… (actuellement 2 031 000/40 000 £ et 23 400 soutiens. Fin le 28 décembre).

 

 

blood-rage-digital ► fr Le jeu de plateau en version numérique (et non digitale, horrible anglicisme trop souvent utilisé) a le vent en poupe au point qu’Asmodee a même créé un département rien que pour ça. Pas vraiment étonnant donc que d’autres s’y mettent et voilà que CMON entre dans la danse avec l’un des fleurons de son catalogue, Blood Rage.
Blood Rage Digital est donc le pendant pour Steam (uniquement, pour l’instant en tout cas) du jeu de plateau que vous possédez certainement déjà.

Cette version numérique sera en 5 langues (dont le français) et est prévue pour être disponible en décembre 2019, mais les backers auront un accès exclusif à la beta.
Il est annoncé que l’ergonomie sera au top, le jeu sera jouable en réseau jusqu’à 4 joueurs, en solo contre plusieurs IA aux caractères différents mais aussi un mix des deux, c’est-à-dire des parties mélangeant joueurs humains et IA. Autrement dit, tout ce que l’on peut demander de la version numérique d’un jeu de plateau.

Mais CMON ne serait pas CMON si l’une de ses campagnes se contentait de proposer simplement un bête truc dématérialisé. Du coup, nous avons le pledge pour le jeu sur Steam et un deuxième qui ajoute un pack de figurines exclusives, un clan supplémentaire pour un cinquième joueur (11 figurines) avec ses cartes et ses jetons en plastique pour le jeu de plateau. Le prix n’est pas tout à fait le même, on passe de 15 à 60 $, mais à ce tarif on a en plus tous les stretch goals. Et attention, c’est du lourd ! Les dits stretch goals sont, à l’heure où j’écris ces lignes, composés de figurines des 7 dieux du jeu, mais en version surdimensionnée et dorée. Vient avec ça un « pion » premier joueur qui est en fait une corne (elle aussi en grand modèle et dorée), le plateau pour le cinquième joueur mentionné plus haut et la version plastique des jetons « doom » et « saga ».
Pour aller avec ces grandes figurines, CMON a pensé à proposer en add-on un tapis de jeu également surdimensionné, très joli et pas très  cher (30 $). Sont également disponibles entre autres, des pions en plastique pour remplacer ceux en carton des différents clans, un add-on « Mystics of Midgard » (10 figurines), les 7 dieux dorés cités déjà plus haut, un artbook et les plateaux individuels en carton des cinq clans du jeu. Jamais une campagne pour un jeu vidéo n’aura autant proposé de plastique !

La renommée de Blood Rage ne s’est jamais démentie, comme je l’ai déjà dit les jeux de plateau en numérique sont à la mode et cette campagne est donc sans surprise une réussite. Financée au premier jour à largement plus de 3 fois par quasiment 4 000 soutiens, ce sont de 700 à 1 200 supplémentaires qui sont arrivés chaque jour. À quelques heures de la fin, les 9 600 contributeurs sont dépassés et atteindre les 10 000 pour le final n’est pas hors de portée (actuellement 645 000/50 000 € et 6 700 soutiens. Fin le 11 décembre).

 

 

set-a-watch-box-art► fr  Set A Watch est un jeu d’aventure / réflexion de Mike Gnade qu’il a financé très récemment sur Kickstarter, à travers sa société d’édition Rock Manor Games, de façon plus qu’honorable puisque un peu moins de 6 000 contributeurs ont apporté presque dix fois les 17 700 $ demandés.

Pour notre plus grand plaisir, Boom Boom Games a conclu un partenariat pour la localisation en français du jeu et voici donc venir sur Ulule la campagne pour la VF.
Bien évidemment, le jeu ne change pas, tout au moins dans le fond. Il s’agit donc d’un coopératif dans lequel quatre aventuriers vont unir leurs différentes capacités pour mettre hors d’état de nuire tout un tas de créatures aux tendances nettement belliqueuses qui veulent ressusciter leur boss passé précédemment de vie à trépas par la force de vos armes.

Comme je suis une feignasse n’aime pas faire deux fois le même travail, je vous copie-colle le texte descriptif que j’avais écris à l’occasion de la campagne Kickstarter de la version anglaise :

« Set A Watch par Rock Manor Games est une sorte de tower defense coopératif dans lequel de 1 à 4 joueurs vont devoir repousser les attaques de vilains-pas-beaux sur 9 emplacements consécutifs. Chaque héros a bien entendu des capacités qui lui sont propres et qu’il faudra mettre en oeuvre au moment opportun, rien que de très classique en somme. L’originalité vient du fait qu’à chaque emplacement, un feu de camp est installé qui sera gardé par l’un des héros, les autres allant au charbon contre les hordes hostiles. Celui qui reste au camp ne va pas se tourner les pouces, il lui faudra lui aussi effectuer des actions pour aider ses comparses.

Le jeu n’est composé que de cartes et de dés ce qui lui autorise un prix fort correct (25 € pour la version Deluxe) auquel on ajoutera les sempiternels frais de port (une dizaine d’euros environ). La direction artistique n’appelle pas de commentaire particulier, elle est sobre et fait largement le job ». Suivait une remarque à l’époque des plus pertinentes sur le fait que tous les textes étaient en anglais, remarque qui n’a bien sûr plus lieu d’être.

On ne peut passer sous silence le fait que Boom Boom Games a réussi à obtenir de l’auteur le droit de changer l’illustration de la boîte et d’offrir en stretch goals une illustration différente de la carte du barde et, surtout, deux nouveaux dés accompagnés chacun de variantes de règles. Tous ces bonus sont (pour l’instant) exclusifs à cette version française.

On le sait, une campagne Ulule est rarement spectaculaire et celle-ci ne fait pas exception. En tout cas, elle est financée à plus de deux fois ce qui, à 11 jours de la fin, augure du bon pour la fin, justement (actuellement 6 300/2 500 € et 210 soutiens. Fin le 20 décembre).

 

 

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Ils débarquent cette semaine

 

Rien noté !

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge : Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu : Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr : Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2 : Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

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22 Commentaires

  1. Fredovox 10/12/2018
    Répondre

    C’est calme cette période de fêtes !

  2. leith 10/12/2018
    Répondre

    Salut,
    Je ne sais pas trop quoi penser de Tainted Grail.
    C’est vrai que le jeu est magnifique, tant dans les illustrations que les miniatures.
    L’univers est sombre et bien retranscrit, encore une fois, dans les illustrations.
    Les campagnes semblent proposer beaucoup d’heures de jeu, donc même si la rejouabilité n’est pas très présente, ce n’est pas grave.

    Par contre, j’ai un peu de mal à bien comprendre la mécanique du jeu, d’autant plus que je n’ai pas (encore) joué à 7thC.
    Que se passe t’il si un personnage meurt ? On le remplace par un autre et comment celui ci s’insère dans le jeu ?
    Concernant la traduction des règles, est ce que des personnes qui ont acheté les jeux précédents peuvent faire un retour dessus. Vu que le jeu est très narratif, il faudrait que la traduction soit de bonne qualité.
    J’ai vu sur certaines vidéos qu’une partie durerait environ 90 mn, çà me parait bien court.
    Est ce qu’on altère des données à la Gloomhaven ou autres legacy ?

    • stu37 11/12/2018
      Répondre

      Je viens de pledger. Le cout par rapport a l’offre est juste incoyable en ce qui me concerne (+ en francais !).

      J’ai le 7th continent et TG a l’air de proposer plus de rejouabilite: le livre (+200pages) est un systeme d’histoire alternatives selon les decisions prises, differents evenements selon les cartes etc…

      Il y a un systeme de sauvegarde mais chaque boite promet 15 chapitres pour 30-40h de jeu (visiblement x3 avec les pledges …)

      La traduction sera visiblement faite par des professionels  (apres les critiques sur leurs jeux precedents)

      Pour moi, ca ressemble a un mix de 7th Continent + Gloomhaven + Kingdom death … que demande le peuple 🙂

       

  3. tihroflan 10/12/2018
    Répondre

    Il paraît que digital en lieu et place de numérique, c’est passé dans la langue française (même si ça me hérisse le poil).

    https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/digital_digitale_digitaux/25502

    • Gougou69 10/12/2018
      Répondre

      Plutôt crever que d’employer cet horrible anglicisme ! Namého !!

      • Shanouillette 10/12/2018
        Répondre

        Moi ça me dérange pas du tout et je ne comprends pas toute cette épouvante autour de cette utilisation (j’ai un commentaire à chaque fois que j’ose l’utiliser, j’ai l’impression que les français n’ont pas compris qu’une langue c’est vivant, ça bouge, ça emprunte en permanence…), après tout c’est autorisé par les hautes instances, et à l’ère du numérique, on tapote, on glisse, quoi de plus digitale qu’un jeu sur smartphone je vous le demande !? ^^

        • Gougou69 10/12/2018
          Répondre

          Sur smartphone, on peut encore discuter. Sur PC, il n’y a pas débat. C’est un anglicisme pourri imposé par la force de l’utilisation par des pros du numérique (et tout ce qui gravite autour) parce-que ça fait plus branché de causer avec des termes en anglais. Et une langue a beau devoir évoluer pour rester vivante, c’est pas une raison pour la laisser évoluer n’importe comment. C’est mon avis, et je le partage ! 😀

          • Gabbri 10/12/2018

            Trop drôle de bloquer sur une expression tolérée alors que cette rubrique est toujours blindée d’anglicismes beaucoup (mais alors beaucoup) plus barbares 🙂

        • Alexandre Piquet 10/12/2018
          Répondre

          « Digital » ne vient pas de « digit » dans le sens de « chiffre » ? Du coup en français on parlerait de « chiffral ».

          Pour ma part à chaque fois que j’entends « digital » en français je pense à l’affiche de prévention contre le cancer de la prostate et sa dizaine de médecin l’index levé.

          • Shanouillette 11/12/2018

            ça provient de digit, lui-même dérivé de l’habitude de compter sur ses doigts #truefact haha

  4. trode 10/12/2018
    Répondre

    Je comprend pas bien ce parallèle Tainted Graal / 7th Continent. Y’a vraiment en commun que le fait d’avoir des cartes numérotées pour faire un plateau, franchement de la à crier au plagiat … À ce moment là les Serious Poulp ont plagié les puzzles 😀

    Plus sérieusement, vraiment aucun rapport entre les deux jeux d’après tout ce que j’ai pu lire, si ce n’est une filiation commune avec les livres dont vous êtes le héros.

    • TheGoodTheBadAndTheMeeple 10/12/2018
      Répondre

      Il faut bien faire vendre… Le parallele est très très très à la mode en ce moment. Wingspan et son mix TM et Gizmos, chacun tente d’amadouer avec des succès.

      Faut croire que ça attire.

    • Gougou69 10/12/2018
      Répondre

      J’ai beau me lire et me relire, je ne me vois pas crier au plagiat. Par contre, l’inspiration est flagrante et même si la vraie filiation des deux jeux est, effectivement, à aller chercher du côté des LDVELH, il est indéniable que c’est le système de cartes mis au point pour The 7th Continent et le succès de ce dernier qui font que Tainted Grail existe.

      • stu37 11/12/2018
        Répondre

        Je pense que le theme, l’art & la promesse d’un fort cote narratif a une influence importante sur leur succes. Mon avis est que meme sans le 7th continent, il aurait explose les compteurs.

        • Umberling 12/12/2018
          Répondre

          Clairement la promesse de narration est super forte sur Tainted Grail, et l’illustration est à la fois hyper claire (dans l’ambiance) et très riche (car évocatrice et non ultra-représentative).

          Pour information, le plagiat est en fait un délit de contrefaçon. Il faudrait donc que Tainted Grail essaie de se faire passer pour le 7e Continent. Ce n’est pas le cas. Mais l’inspiration semble reconnaissable, c’est sûr.

  5. LTH 10/12/2018
    Répondre

    surtout que les mondes qui se développent en fonction du mouvement via des tuiles ça existent depuis 20 ans

  6. TheGoodTheBadAndTheMeeple 10/12/2018
    Répondre

    Badass Force a provoqué de grandes discussions permettant à tout un chacun de bien comprendre que les sommes demandées par KS ne sont que des prétextes pour lancer un premier Stretch Goal.

    Aucun rapport de rentabilité, car si les boites révélaient leur seuil de rentabilité, ça ferait peur au monde, en tout cas pour les groooos projets.

    • Alexandre Piquet 10/12/2018
      Répondre

      Il me semble que La Boîte de jeu l’avait clairement dit pour la campagne de 10′ to kill : 30 000 € demandés, 70 000 nécessaires pour qu’ils ne sortent rien de leur poche (de mémoire).

      • TheGoodTheBadAndTheMeeple 11/12/2018
        Répondre

        oui, mais ca rend ce montant caduque… c’est dommage.

        • Umberling 12/12/2018
          Répondre

          Après y’a pas mal de différences entre un jeu taillé pour le retail, et qui ira en boutique, et un jeu exclusivement sur KS, en termes de rentabilité.

  7. snaketc 15/12/2018
    Répondre

    J’étais intéressé par Set a Watch, mais après la video des règles, je trouve que ça ferait doublon avec mon One Deck Dungeon même si la mécanique est différente. Mais en sensation  ça semble proche.

  8. Turbolily 16/12/2018
    Répondre

    Pas entendu parler de Tales of evil, la version FR a été annoncée cette semaine 🙂

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