[Jetpack Joyride] Vers l’infini et la sortie!

Que feriez-vous si vous aviez l’occasion de vous emparer d’une toute nouvelle technologie ? Si vous pouviez transformer votre rêve de parcourir le ciel en réalité ? Il est certain que vous n’hésiteriez pas longtemps, même si vous deviez vous introduire dans un laboratoire ultra sécurisé !

 

C’est ce qui est arrivé à Barry, un vendeur empêtré dans une routine déprimante… Sur un heureux concours de circonstances, il est parvenu à mettre la main sur un tout nouveau jetpack conçu par des scientifiques sans scrupules ! Malheureusement, après s’être équipé de son tout nouvel engin, les alarmes du laboratoire se sont mises à retentir dans un bruit assourdissant, déclenchant les sécurités anti-intrusion. Entre la sortie et Barry se dressaient désormais des salves de missiles, des lasers au pouvoir destructeur, et des rayons électriques. Il en fallait plus pour que Barry perde ses moyens, et solidement arnaché à son jetpack, il saisissait les commandes filant vers son destin !

 

 

Du jeu mobile au jeu de plateau

Jetpack Joyride, c’est à l’origine une application sur mobile dont j’avoue que j’ignorais complètement l’existence jusqu’à présent (je vous ai déjà parlé de mon penchant inavoué pour les technologies actuelles ?). Heureusement, j’ai la chance d’avoir deux enfants en âge de me rappeler que je me rapproche avec une rapidité effrayante de la maison de retraite ! Du coup, quand la boîte de jeu a fait son apparition au milieu du salon, j’ai eu le droit à des « Eh, mais c’est le jeu vidéo ! J’y ai joué sur tablette ! ».

Oui, bon, ça va ! Rick Hunter non plus n’est pas très au fait des dernières nouveautés ! Histoire de combler mes quelques lacunes (rassurez-vous, ce n’est pas la seule que je cumule), j’ai été jeter un œil sur le trailer du jeu mobile, afin de me faire une petite idée de ce qui se cachait derrière ce titre. Tiens, c’est étonnant, cela ressemble énormément au jeu proposé sur Kickstarter en ce moment !

C’est donc Lucky Duck Games qui est aux commandes de cette adaptation, et visiblement, ils n’en sont pas à leur galop d’essai en la matière (après Vikings Gone Wild, Zombie Tsunami et Chronicles of Crime). Le jeu passe donc par le financement participatif jusqu’au 31 Juillet 2018.

 

 

L’Escape Game sans les énigmes 

Dans Jetpack Joyride, que nous appellerons affectueusement JJ (et non pas Gigi, l’animé qui a bercé l’enfance de nous autres petits vieux), chaque joueur (jusqu’à 4) contrôlera son propre Barry dans un laboratoire constitué de 4 plateaux. L’objectif est, comme vous vous en doutez, de conduire notre jeune ami jusqu’à la sortie.

Pour cela, vous disposerez d’un pool commun de tuiles constituées de 5 carrés et autant de cases sur les plateaux. Simultanément, les joueurs vont se précipiter après que le plus jeune des protagonistes ait donné le départ.

C’est donc dans une joyeuse pagaille que chacun cherchera, l’une après l’autre, les tuiles qui lui permettront de constituer le chemin libérant notre héros.

Cependant, afin de mener notre Barry à bon port, il faudra s’assurer de créer un parcours évitant les obstacles, et possédant un début et une fin. En effet, la première tuile devra être posée à cheval sur le bord gauche du plateau (le lieu où Barry a découvert le jetpack) et les suivantes devront former une route continue jusqu’au bord droit du plateau. Ainsi, le dernier carré de la sortie de tuile devra être adjacente au premier carré de l’entrée de la tuile suivante.

Oui, dit comme ça, cela a l’air super compliqué, mais dans les faits, cela est beaucoup plus simple. Comme la vie est bien faite, un superbe Ludochrono est disponible (ça, ça tombe bien alors !). Et si vous trouvez que je ne suis pas très clair, n’hésitez pas à le dire (de toute façon, je ne vous écouterai pas).

Pour pimenter la course, car il s’agit bien d’une course contre ses petits camarades qui piquent les tuiles que vous convoitez sans manifester le moindre scrupule, vous aurez des objectifs particuliers à réaliser afin de montrer aux autres que vous êtes le plus agile. Et si vraiment, vous êtes un virtuose du haut vol, vous pourrez vous la raconter encore un peu plus en récupérant un maximum de pièces sur le chemin !

Dès qu’un joueur est parvenu à faire évader son Barry, ou à défaut qu’il n’y a plus de tuiles disponibles, ou encore pire que tout le monde est d’accord pour dire qu’il ne peut plus progresser sans heurter d’obstacle (ce qui vous fait perdre 3 points en plus d’être la risée des scientifiques du laboratoire), la manche s’arrête et on compte les points en fonction du nombre de pièces ramassées (1 point pour chaque), des objectifs accomplis (trois objectifs par manche), et des objets spéciaux que vous aurez récupéré. Au bout de trois manches, on fait le total de vos points, et celui (ou celle) ayant obtenu le meilleur score remporte la partie !

Je vous ai parlé des objets spéciaux : ils seront récupérés entre deux manches en faisant un draft. On met simplement à disposition autant d’objets que de joueurs, et le cancre ayant le moins de points fait son choix en premier. Quand tout le monde a récupéré un objet, on repart sur une nouvelle manche, en passant son laboratoire à son voisin de gauche (non, on ne prend pas d’objet après la troisième manche ! Essayez de suivre un peu, c’est fatiguant).

 

 

Le plaisir de voler ?

Après deux parties, dont une première effectuée sans respecter totalement la construction des laboratoires (ils sont constitués de 4 plateaux numérotés de 1 à 4, et nous avions mélangé tous les tronçons, ce qui est mal !) et avec un combo d’objets malheureux (Missile Jammer et Dezapinator), il s’avère que le jeu est très agréable. La mise en place est rapide et le plaisir est immédiat. Le jeu est accessible et malgré la barrière de la langue (qui sera levée dans l’édition finale évidemment), nous avons beaucoup apprécié nos parties.

Comment savoir qu’un jeu est bon ou pas ? En général, quand on entend bien crier à la table, puis débriefer sur le fait que si on avait laissé l’accès à telle ou telle pièce, la partie se serait terminée autrement, on peut se dire que la saine frustration qui s’en dégage est un signe positif. Evidemment, il s’agit d’un jeu de rapidité et d’ambiance, et cela ne plaît pas à tout le monde… En tout cas, à notre table, les avis sont unanimes et on en redemande.

Sur le plus long terme, je me demande tout de même si la lassitude ne finira pas par s’installer rapidement. En effet, le jeu de base comprend seulement 16 plateaux de laboratoire (recto-verso, ce qui donne quand même quelques combinaisons), 12 objectifs, et 12 objets bonus. C’est heureusement sans compter sur les nombreux stretch goals débloqués dans la campagne kickstarter au moment où j’écris ces quelques lignes. Ceux-ci ajouteront de la diversité aux parties, ce qui donnera envie de faire sortir Barry de son laboratoire un peu plus souvent !

Un bémol également au niveau du matériel, car dans la précipitation, les plateaux ont tendance à glisser, et les tuiles à bouger légèrement. Il faudra être précautionneux ! 

En tout cas, JJ est un très bon jeu familial, accessible aux plus jeunes et apportant sa dose de fun et de bonne humeur par ses illustrations chatoyantes et ses mécanismes simples. Ce sera également, peut-être, votre seule et unique occasion de vous mettre aux commandes d’un jetpack !

 

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5 Commentaires

  1. morlockbob 27/07/2018
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    Pas du tout conquis après avoir vu la vidéo de présentation, me voilà en train de me dire  » ah j’aimerai bien l’essayer ». Le pouvoir des mots…

    • Shanouillette 27/07/2018
      Répondre

      Ouaip le petit Galaxy Trucker pour la famille qui ressort de l’article pourrait bien me convaincre itou ! Hier soir j’ai téléchargé l’appli du coup, pour pas mourir bête. ^^

  2. alstar 01/08/2018
    Répondre

    Moi j’ai pledgé, à la dernière minute. Le côté simple, fun et rapide + pas trop coûteux a fini par me convaincre…

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