Easy, fast, brutal : Rivet wars

Rivet wars de Ted Terranova & Bill Podurgiel fait partie de ces KS qu’on a pu voir à Essen et qui vont bientôt atterrir en français chez nous, pile poil pour se poser au pied du sapin. Malin.

Il s’agit ici d’un wargame recommandé pour 2 belliqueux d’au moins 14 ans d’âge qui en ont marre de la 2e guerre mondiale. Mais pitchons-nous plus avant pour savoir où nous sommes.

« Le monde de Rivet, autrefois magnifique, a été ravagé par des décennies de guerre. Les années de bombardements, de gazages et de pillages des ressources naturelles ont laissé leurs traces, transformant les pâturages en no man’s land boueux jalonnés de cratères, et obscurcissant le ciel de la crasse et de la puanteur des fumées d’usines. »

Pan pan t’es mort

Il s’agit donc d’un jeu d’affrontement avec des fifig (38 en plastique, et disons-le, bien détaillées, du travail à la Cool Mini or Not quoi). Vous allez diriger une armée avec une furieuse envie de saboter les plans élaborés par celle d’en face. « En exploitant au mieux les forces et les faiblesses de vos unités ainsi que celles de votre adversaire, vous pourrez contrer les percées ennemies et capturer d’importants objectifs pour vous assurer la victoire. »

Pour survivre à la guerre, il faut devenir la guerre. Rambo

Concrètement, vous allez choisir un scénar’ parmi les 10 et installer le plateau en suivant ses instructions. Chaque scénar’ propose un schéma de disposition des tuiles et des conditions de victoire. Par exemple, le 1er scénario est simple : chaque « Objectif Stratégique » capturé rapporte 1 PV (pour capturer un objectif il faut avoir une de ses unité dessus au début de votre tour), et le premier joueur à atteindre un score de 6 PV est déclaré vainqueur.

Comment je joue à Rivet wars ?

En deux mots : à son tour, on détermine l’initiative en lançant un dé, puis on peut défausser une carte Action et en piocher une autre, puis piocher 2 missions secrètes. On enchaîne alors avec la phase de déploiement. Vous avez un certain nombre de points de déploiement et de rivets, selon les scénar’. Vous les dépenser pour déployer vos unités de combat. On les active ensuite (infanterie, cavalerie, artillerie et héros ont chacun leur particularités) pour faire des dégâts en lançant quelques dés. La phase de Mouvement débute après (vous avez des points de mouvement à dépenser en prenant en considération les spécificités du terrain). On vérifie ensuite si des points de victoire sont gagnés et si les conditions de fin de partie sont remplies.

Vous pouvez diriger l’Empire du Fléau, avec sa cavalerie mécanisée, ses automitrailleuses blindées et ses attaques de gaz (non c’est pas drôle) ou les Forces Alliées avec leur artillerie dévastatrice, leurs motos roquettes antichars et leurs innombrables unités d’infanterie. Deux camps, et de multiples possibilités.

Il est beau, c’est vrai, il est facile, oui puisque la partie dure, tenez-vous bien, 30 minutes (45 minutes si on déborde), et il regorge d’extensions -grâce au Kickstarter- qui voleront peut-être jusqu’à nous (et oui quand on voit les avions, on a bien envie de les voir voler jusqu’à nous)… Alors un Memoir ’44 Steampunk ça vous tente ? Comptez dans les 70-80 euros tout de même. Mhé oui, mais de la fig de ce calibre ma petite dame, ça se fait pas tout seul.

>> Si vous cliquez là vous aurez l’immense plaisir de voir la fiche de jeu

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