Dynasties : Cramer contre Cramer

pic3026914_mdHé bien cela faisait un bail que je n’avais pas rédigé un JP, mais je ne peux (presque !) rien refuser à zuton ! ^^

J’avoue, je suis un peu plus coutumier du jeu plus lourd et vous n’êtes pas passé loin d’un JP sur German Railroads (que du bonheur !) mais je digresse, je digresse. Juste pour vous dire d’emblée qu’on est ici sur du bon familial +.

Il faut ajouter que de prime abord, ce Dynasties ressemble à un petit jeu de majorité sympathique, mais l’ami Matthias Cramer a l’habitude de nous faire passer des vessies pour des lanternes. Que ce soit avec le matos plutôt léger d’un Glen More ou encore le thème un peu clinquant de Rokoko (les Maîtres couturiers), on ne l’attend pas forcément au tournant, mais les connaisseurs suivent ses jeux et une fois encore, ils auront raison.

Certes, le jeu n’est pas exempt de défauts, mais ne spoilons pas, nous verrons ça un peu plus bas !

Ce JP intervient une semaine après une partie à 4 joueurs chez Mickey, avec Nico, Arfie et votre humble serviteur.

Enfin, sachez qu’aucun couple royal ne s’est fait trucider le soir de ses noces !

 

Chapitre 1 : De quoi parle-t-on ?

pic3034935_md« Préparez-vous à endosser le rôle de membres de grandes maisons royales en Europe, avec pour but d’accroître votre influence par vos habiletés diplomatiques et commerciales.

Sera jugée ici votre capacité à positionner les membres de votre famille de façon aussi stratégique que possible, via des mariages mais aussi en forgeant des partenariats commerciaux avec d’autres joueurs, les deux partenaires bénéficiant PRESQUE équitablement de ces connexions … » Nous verrons plus tard que tout ce joue dans le fameux « PRESQUE » !

 

Concernant l’auteur, comme dit plus haut, on a affaire à un jeu de Matthias Cramer : C’est déjà un petit Evènement en soi car notre ami ne publie pas de jeu tous les ans. Et entre Glen More, Lancaster et Rokoko, on peut dire qu’il a un taux intéressant de bons jeux par rapport au nombre de jeux sorties ! Bon, c’est affaire de goût me direz-vous. Ce n’est pas faux, mais intrinsèquement, il y a quand même des choses qui se retrouvent (Est-ce que le jeu tourne bien ? Y a-t-il des gros bugs ? Le matos est-il à la hauteur des standards actuels ?…) Bref, ceci est un plus vaste débat.

Cramer

 

Ensuite, le jeu est édité par Hans im Glück. Un éditeur ancestrale qu’on ne présente plus (Marco polo, RRR, Carcassonne, Dominion, El grande, Helios,…). Je me dois de souligner le très bon travail d’édition de ce jeu qui, tant au point de vue de l’équilibrage que du matériel, est parfaitement au point. On sent que le jeu a été soigné aux petits oignons, tout ceci est bien léché.

L’occasion pour moi de rappeler l’importance prépondérante d’une bonne maison d’édition. Ce n’est pas parce qu’on a de bonnes idées pour un jeu qu’on est le mieux placé pour les mettre en forme ou encore les équilibrer. Ce n’est pas forcément le même métier et lorsque la maison d’édition est sérieuse, il y a une réelle valeur ajoutée par rapport à beaucoup de jeux sur Kickstarter par exemple. Attention cela étant, on peut aussi avoir des surprises avec certains éditeurs… Rien n’est parfait dans ce monde de brute !

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Enfin, un petit mot sur l’artiste qui n’est autre que Claus Stephan, souvent affilié à Hans im Glück d’ailleurs, on a pu le voir à l’oeuvre sur du Dominion, du Carcassonne ou encore Amerigo. Comme à son habitude, Claus Stephan livre ici une copie propre et claire quoique légèrement austère. Ce que nous gagnons en lisibilité, nous le perdons en modernité et en thématique. On est sur du jeu à l’allemande en somme, pas de doutes là-dessus.

Enfin, il s’agit d’un jeu pour 3 à 5 joueurs, à partir de 12 ans et pour une durée de partie entre 60 et 90 minutes. Après y avoir joué, ces informations me semblent correctes, même avec des joueurs chevronnés autour de la table.

 

Chapitre 2 : Le matos

Celui-ci est d’excellente qualité dans l’ensemble. Le plateau est clair et rappelle le sens du jeu. Les tuiles sont d’une bonne épaisseur et agréables à manipuler. Les cartes sont normales, et les pièces en bois de bonne qualité avec une mention spéciale pour les gros dés. J’aime bien les gros dés. L’édition est très bonne.

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L’ergonomie est également de la partie en fournissant un plateau clair et sans faille sur lequel nous retrouvons l’ensemble des éléments du jeu. Tout se lit et se manipule aisément après un ou deux tour-s- de jeu.

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Bon, comme je le disais plus haut, on regrettera un tantinet le sérieux du plateau qui offre une bonne ergonomie mais qui pourrait perdre quelques joueurs de par son austérité. J’aurai aimé un peu plus de fantaisie pour ma part permettant une immersion un peu plus profonde au niveau du thème. Sujet qui sera assez récurrent comme le parent pauvre de ce très bon jeu par ailleurs.

 

Chapitre 3 : Les règles

D’abord, comme à mon habitude, je tiens à remercier monsieur FitzChevalery sur BGG qui a eu la gentillesse de les mettre à disposition en français. Celles-ci ont été réalisées un peu à la manière d’un Russian Railroads, c’est-à-dire avec un code couleur qui aide à s’y retrouver. Espérons que Hans im Glück continue dans cette voie.

Pour faire simple, il s’agit surtout d’un jeu de majorité contenant des objectifs secrets.

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Le but est de se placer avantageusement dans les différents pays d’Europe centrale (Grande Bretagne, France, Allemange, Espagne). Pour ce faire, nous dépenserons des ressources qui nous permettront de placer des princes ou des princesses dans les différentes grandes villes de chaque pays.

Je ne vais pas trop rentrer dans les détails vu l’excellent article qu’a fait Shanouillette lors de sa présentation : pour le retrouver cliquez sur le gros + !

 

Clic : cela vous donnera une assez bonne idée de ce qu'il est possible de faire dans Dynasties.

À votre tour un joueur va jouer une carte Action de sa main et choisir 1 des 3 actions possibles, indiquées sur la carte. 

Si le joueur actif décide de faire du commerce, il choisira 1 des 3 navires sur la partie port fluvial du plateau (ces navires sont tous divisés en deux zones) puis il y placera un des Membres de sa famille. Il peut bien sûr y avoir déjà du beau monde adverse placé ici.

Dès qu’un navire est entièrement rempli, on débute la phase de commerce à proprement parler, autrement dit, les adversaires, devenus partenaires commerciaux, vont devoir se partager les ressources du navire en question. La technique du partage est intéressante. Celui qui aura occupé la plus petite zone du navire prendra toutes les ressources et les divisera en deux lots, librement (comme dans Shitenno ou Ryu), c’est à lui de décider ce qu’il propose à l’autre joueur, le reste lui reviendra. 

Dynasties

Dans les autres actions, il est aussi possible de poser des Membres (prince ou princesse) de votre famille sur d’autres zones du plateau (des cités) pour remporter notamment des points de victoire immédiats ou en fin de partie ou d’autres avantages (comme aller piocher une ressource depuis le sac), en payant le coût requis en ressources.

Si un prince et une princesse se retrouvent ensemble, il y aura mariage, et comme dans la phase commerciale, c’est une action bénéfique pour les deux partenaires (et oui en théorie !). On ne divisera pas un lot de ressources mais on lancera 3 dés, symbolisant la Dot. Les dés seront divisés là aussi par un joueur, en deux lots, et proposés à l’autre joueur. Les dés désignent les ressources que vous allez gagner. Notez tout de même que les princes et princesses restés célibataires rapporteront des points de victoire en fin de partie. 

En fin de partie, puisqu’on en parle, on comptera les majorités des Membres de notre famille dans les diverses cités. Certaines cités, montrant le symbole de la couronne, peuvent rapporter des points supplémentaires, mais uniquement si vous avez des personnages dans chaque cité couronnée d’une région. 

Une autre action possible est de se servir des tuiles personnages. Il y en plusieurs disponibles et visibles : vous en choisissez un, vous acquittez des ressources demandées, et bénéficiez ensuite de sa capacité spéciale. Elizabeth I vous permet de piocher des cartes action, Machiavelli vous autorise à exécuter deux fois l’action qui consiste à déployer un prince ou une princesse, Francis Drake (ho mais c’est pas un autre jeu ça ?) vous permet de prendre une ressource de chacun des navires…

 

Les points principaux à avoir en tête, c’est qu’il y a 3 décomptes différents, que c’est un jeu de majorité où on a la possibilité de prendre en cours de partie des cartes objectifs qu’il faudra valider et valoriser.

Pour le reste, on accumule des ressources permettant de réaliser des actions ayant toutes pour but, in fine, d’installer nos princes et nos princesses dans les grandes villes d’Europe. 

Bien sûr le jeu est plus complexe que ça, nous offrant la possibilité de réaliser des actions spéciales ou bonus au travers de différents conseillers sur le plateau. Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, je vous suggère de lire les règles 🙂 

 

Chapitre 4 : Point de vue du mécano

Alors, pourquoi ai-je intitulé cet article Cramer contre Cramer ? Outre la volonté de mettre en avant mon énorme culture cinématographique, l’idée est quand même de faire une petite analogie avec Rokoko. Sur le papier, la question se pose. On est sur des jeux de majorité, dans un univers de noblesse, dont le but sera de gérer les ressources afin de se placer sur le plateau central, et avec une gestion des cartes permettant de réaliser une action par carte sachant que chaque carte permet de faire différentes actions.

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Heureusement, dans la réalité des choses, les deux jeux sont très différents. Si le mécanisme de Rokoko engageait les joueurs à gérer leur paquet de cartes par du deckbuilding, celui de Dynasties tire son originalité des mariages entre princes et princesses. En effet, lorsque vous posez un prince ou une princesse, vous avez le choix entre le poser sur la petite ou la grosse case d’une ville (sachant que le jeu n’est pas sexiste puisque les princesses ont également le droit à leurs grosses cases). Poser sur une grosse case est plus cher mais ça vaut son pesant de cahouettes !

En effet, lors du mariage, Dynasties va utiliser une mécanique qu’on a pu voir il n’y a pas si longtemps dans Ryu, à savoir le partage des richesses. Celui qui est sur la petite case lance 3 dés avec des bonus pouvant être très intéressants voire cruciaux. Il les séparera alors en 2 tas et celui sur la grosse case choisira l’un des tas, laissant l’autre à celui sur la petite case.

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C’est ici plus qu’un petit bonus, mais ça peut (ça doit ?) être un élément important de votre stratégie. C’est un investissement. Et un mariage est toujours une pause dans le jeu que l’on attend avec impatience parce qu’il peut vous donner avantage ou débloquer une situation. Un vrai plaisir à jouer.

Notons que le même mécanisme du partage des richesses est également utilisé pour le commerce.

Au final, la mécanique de Dynasties est très bonne, les tours s’enchaînent, il nous faut gérer le long terme en investissant les villes d’Europe en fonction des points que l’on souhaite acquérir (jeu de majorité oblige), mais il faut également gérer le court terme avec ses cubes de ressources nécessaires pour jouer les cartes sur lesquelles on aura nos actions. On a de quoi phosphorer gentiment.

 

Chapitre 5 : la partie

Hé bien comme je le disais, voilà une partie à 4 où nous avons chacun démarré sur un pays différent.

Mickey s’est concentré sur la Grande Bretagne, Nico sur la France, Nathan sur l’Espagne et moi sur l’empire Germanique. Au début ça fait un peu peur et on craint de jouer dans son coin. Heureusement, le système des objectifs cachés et des mariages nous encourage à nous diversifier pour ajouter l’interaction nécessaire et salutaire du jeu.

 

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Je parviens à relier 2 villes assez éloignées rapidement et ça me permet de valider mon objectif de ville au premier décompte (il y a 3 décomptes, on peut réaliser tous les objectifs qu’on peut à la fin d’un décompte, mais nous ne pouvons garder que 2 objectifs pour repartir après le décompte). Par contre, je joue assez mal mes cubes jaunes et je me retrouve à cours de ressource assez rapidement.

Mes compagnons investissent différents lieux du plateau et la partie avance gentiment. Je décide de forcer sur les objectifs à mi-partie. C’est parfois intéressant et parfois vous n’aurez pas le temps de les rentabiliser. Je dois dire que je m’en sors pas trop mal ici et je décide d’orienter ma stratégie afin de les optimiser sur le dernier décompte. Bien sûr après m’être assuré la majorité sur l’Allemagne.

 

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Et c’est là que je suis pris à mon propre piège. Nico, chez qui j’étais venu en France pour l’embêter un peu, a honteusement profiter de bonus sur l’Allemagne pour me disputer la couronne ! Au dernier moment et grâce à un enfant issu d’un mariage (c’est beau quand même ^^), il parvient à me prendre la majorité.

Heureusement, j’ai pu me rattraper en allant grappiller des points dans les autres pays. Nathan quant à lui valorise une des tuiles bonus afin de doubler ses points en Espagne et Mickey parvient à récupérer des majorités et des positions comportant des étoiles.

 

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La fin de partie est serrée et je parviens à l’emporter d’une courte tête, grâce notamment aux objectifs que j’ai pu aller chercher et que j’ai valorisé sur le dernier décompte.

 

Chapitre 6 : Bilan

pic3026903_mdBon, dire que Dynasties est le jeu de l’année est aller un peu vite en besogne. Je lui reproche pour ma part essentiellement son manque de thème, un léger manque d’originalité et une petite part de hasard au travers des cartes.

Pour autant, vous seriez avisé de considérer Dynasties et de lui donner une chance car il a pour lui un bon nombre d’atouts : à commencer par sa grande qualité d’édition et l’excellente tenue de route de l’intégration des différents mécanismes.

Offrant de ce fait un jeu très bien équilibré, fluide, permettant de réfléchir et de construire sa victoire tout en offrant une interaction satisfaisante, grâce notamment au système du partage des richesses, très bien utilisé dans ce cadre. Le point fort selon moi étant le placement sur une grosse case en vue d’un mariage, véritable investissement à long terme.

Bref, je le conseille vraiment dans une optique familial +, un jeu qui saura se jouer en famille et contenter des experts pour quelques parties 🙂

 

Dynasties

Un jeu de Matthias Cramer
Illustré par Claus Stephan
Edité par Hans im Glück Verlags-GmbH, Z-Man Games
Langue et traductions : Allemand, Anglais
Date de sortie : 2016
De 3 à 5 joueurs , Optimisé à 4 joueurs
A partir de 12 ans
Durée moyenne d’une partie : 75 minutes
Durée d’une partie entre 60 et 90 minutes

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11 Commentaires

  1. atom 23/06/2016
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    Ah enfin, le voila. Pour ma part je suis pas loin de considérer que ce jeu est parfait, certes il y a du hasard (mais qui c’est qui avait écrit une chronique sur le hasard déjà ? ^^), mais c’est un hasard maîtrisable, il y a aussi de l’opportunisme. Mais il faut s’adapter en fonction de son jeu et celui des autres, car si Luc se place sur Carcassonne je n’avais pas spécialement envie d’y aller, mais ça fait un mariage et je place un bonhomme dans la région, et on lance les dés de dot.
    Du coup continuellement on va jouer avec tel joueur ou tel autre soit pour partager les ressources d’un bateau soit pour un mariage. Le jeu est simple a expliquer et super fluide, une carte, une action, j’ai même réussi a y jouer avec ma femme et mon fils de 6 ans et demi et il a tout bien intégré. la mécanique de partage est géniale c’est tout a fait ce que j’ai envie de ressentir dans un jeu, je partage des ressources, mais j’ai interet a bien le faire car si tu prend le tas que je voulais argghhh, même chose en mieux encore pour les dés, je lance les dés, oh cruel dilemme il me faut partager des choses que je voudrais pour moi tout seul, comment vais je le faire pour que tu choisisses ce qui moi m’arrange. juste délicieux j’adore j’adore ..

    Si c’est simple, bien jouer et ne pas perdre bêtement une majorité c’est une autre paire de manche, un gros coup de cœur pour moi, très bon a 3 et a 4 joueurs, jamais encore essayé a 5.

    • eolean 23/06/2016
      Répondre

      En effet, j’ai beaucoup aimé le jeu également qui réussit en format famillial + ce que RRR avait réussi en expert selon moi, à savoir une excellente intégration de différents systèmes.

  2. davy 23/06/2016
    Répondre

    j’avais des doutes pour le jeu,pas voulu sauter le pas justement parce que Cramer,je suis pas fan de Lancaster,j’aime bien Rokoko.

    il avait fait aussi Helvetia qui a deja une mecanique avec le mariage et c’est meme celui la qui m’avait laissé un gout bizarre et du coup je reflechis bien avant de prendre un cramer, j’essaye de le decouvrir avant de l’acheter.

     

    merci pour l’article cela me laisse dans les doutes sur le jeu,enfin pour moi et mon groupe de joueurs,donc je passe et j’attends l’opportunité de faire une partie.

    • eolean 23/06/2016
      Répondre

      Je n’ai pas joué à Helvetia, mais pour celui-ci on est clairement sur un jeu de majorité. Le principe du partage des richesses est bien exploité ici. Et j’apprécie par exemple le fait que arfie était presque bloqué pour son dernière tour et un dernier mariage a pu lui permettre de faire un très beau dernier tour !

      • Grovast 23/06/2016
        Répondre

        C’est l’inverse, je n’ai joué qu’à Helvetia qui a de bonnes idées (notamment cette autre implémentation du mariage) mais qui m’a paru trop limité au final.

        C’est plus un jeu de course et d’optimisation où le mariage est une façon de bénéficier du bâtiment d’un autre joueur. Très vicieux sachant que la primeur sur la production d’une ressource inédite a une grosse importance. En clair, tu dois y réfléchir à deux fois avant de construire ton usine d’un nouveau type, car si tu ne peux pas l’activer au même tour dans la foulée, un adversaire peut venir s’y marier direct et te griller la priorité.

        Dans Dynasties, ça m’a plus l’air d’être un vrai gagnant-gagnant.

        Merci pour ce JP qui conforte l’idée que je m’en faisais. A jouer asap.

  3. Zuton 23/06/2016
    Répondre

    Merci au Prince pour ce beau JP, un retour royal qui ne fait qu’attiser mon envie d’acquérir le jeu… et surtout de l’essayer ! Et c’est pas le commentaire dithyrambique d’Atom qui va me calmer ! Cela sent le complot à plein nez ! Mon banquier me souffle à l’oreille de dorénavant ne plus rien te demander… sauf que je n’en ai pas envie !

    Confirmes-tu qu’il n’y a aucun texte sur le matériel qui justifierait l’attente d’une éventuelle VF (si prévue :  chez Filosofia ?) ?

    Le seul hic qui me freine est la config 2 joueurs absente car en principe je passe mon chemin pour l’achat des jeux à min 3J… mais je sens que je vais royalement outrepasser cette restriction pour cette fois…

    • eolean 23/06/2016
      Répondre

      oui je te confirme que le jeu est free text. Après la restriction a 3 joueurs est justifié selon moi. Il perdrais beaucoup de sa saveur à 2 ^^

    • atom 23/06/2016
      Répondre

      Je peux en rajouter une couche lol. Ce que j’adore c’est cette mécanique ultra simple de Card driving, je joue une carte je choisis une action parmi les deux dispo (ou la 3éme) Alors ça a l’air random mais a nous de bien gérer notre main.

      Par contre je ne vois pas comment ça peut être intéressant a deux joueurs, peut être en jouant un joueur fantôme et encore, car dans Dynasties tout le jeu c’est l’interaction avec les joueurs, que ça soit les partages sur les bateaux ou le lancer de dés de dot et leur division en deux tas. ça peut donner l’impression que c’est gagnant gagnant comme dit Grovast mais pas vraiment car il faut appâter le joueur avec le bon dé, pour espérer qu’il va bien choisir. Exemple sur un lancer de dé tu obtiens un emblème en france, 4 points de victoire et un bateau qui te permets de placer un de tes membres sur un bateau. Si tu mets l’emblème seul peu de chance que ça l’intéresse, quoique, tu remarques qu’il se bat pour la majorité sur la France et que cet emblème le ferait gagner, allez j’ose. Et la, la joie c’est de voir le joueur regarder les dés et souffrir, arghhh il a osé. Toute la partie ce fut ça et on a beaucoup rigolé. Rigolé pendant que l’on joue rigolé pendant que les autres font un partage. C’est ça que je recherche dans un jeu, de la tension du partage et une interaction douce mais tout de même un peu perverse. Sans toutefois bousculer totalement le jeu de l’autre puisque l’on ne peut jamais déloger quelqu’un quelque part…

  4. 6gale 25/06/2016
    Répondre

    Un jeu qui m’a fait de l’œil un certain temps, et puis c’est passé. La production est telle qu’on ne peut pas acheter tous les bons jeux qui sortent. Effectivement le jeu est beau et la mécanique à la lecture des règles est sympa., mais je préfère me réserver pour du plus lourd. Merci quand même pour le JP 🙂

  5. Zuton 02/09/2019
    Répondre

    Après 3 ans de gestation ludique dans ma ludo, j’y ai ENFIN joué avec 6gale la semaine dernière dans une partie à 3 joueurs ! Et comme prévu, j’ai vraiment bien aimé et rejoins ton ressenti sur le jeu !

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