Cutthroat Kingdoms, la partie est sombre et pleine de terreur

Cutthroat Kingdoms c’est un nouveau venu chez AEG signé Bryan Merlonghi dont c’est le premier jeu édité. Un jeu stratégique « et social » jouable jusqu’à 6 joueurs que l’équipe d’AEG est en train de finaliser. Social ? Entendez par là que vous devrez absolument parlementer avec les autres pour tirer votre épingle du jeu. L’inspiration non avouée ? Clairement, Game of Thrones. Après Council of Blackthorn, ou autre Game of Crowns on est habitués désormais à voir des jeux qui ont le goût et la couleur d’un thème westerosien, mais sans les moyens d’avoir la véritable licence (qui est détenue par FFG). Alors on tourne autour du pot, on fait des références, des clins d’oeil plus ou moins directs. 

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Dans Cutthroat Kingdoms, vous prenez le rôle d’un des leaders d’une des six maisons éminentes du royaume d’Aurum – un monde fantastique et sombre empli de dangers et d’intrigues (même menacé par la peste nous dit-on !). Vous userez de vos armées pour prendre le contrôle de territoires sur le plateau, rassembler des richesses, embaucher des mercenaires tout en complotant à qui mieux mieux. Oui, si l’eau est la négociation alors le sel est le complot. 

D’après l’auteur lui-même,  »le concept de base du jeu, c’est : faites les règles, brisez les règles ». Pourrez-vous convaincre vos adversaires de vous laisser traverser un de leurs territoires ? Qu’ont-ils besoin pour lâcher un oui ? De l’argent ? Des troupes ? Une faveur ? Tout est négociable. Mais une fois qu’on est tombés d’accord, on ne revient plus dessus. Bon, après, c’est pas parce qu’on a dit oui une fois, que c’est toujours vrai. Tout peut être remis en question plus tard dans la partie, surtout si les autres viennent s’en mêler avec, disons, de nouveaux arguments. 

Cutthroat Kingdoms cartes jeu

Vous jouez donc une maison. Chacune a son petit truc à elle, son pouvoir asymétrique (plus d’argent, plus de troupes, plus d’informations par à un aperçu de la carte, etc). Chaque partie débute par une sélection aléatoire de lieux qui sont disposés sur la table. Les joueurs joueront chacun leur tour pour tenter de revendiquer ces terres et ainsi accroître leur capacités voire toucher des points de victoire quand l’événement « fin d’année » arrivera.

Conserver ses territoires est un exercice délicat dans la mesure où les autres ne manqueront pas d’essayer de vous les voler par la force. D’autres fléaux comme la peste peuvent aussi vous pousser à mettre un genoux à terre. Si vous perdez trop d’hommes, il faudra tenter de mettre au point des alliances, ou au moins des trêves. 

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Là où on pense vraiment à Fief, c’est quand on sait qu’il est possible de marier deux joueurs pour former une équipe (mais parfois rester seul est plus avantageux). Comme le raconte l’auteur « les joueurs réussissent à caser leur bâtard alors s’organise une grande fête où ils pourront essayer d’empoisonner les autres héritiers… ». (Qui a dit Noces pourpres ?). Bref, comme on le devine ici, tous les coups sont permis et plus d’une manipulation s’avère possible pour l’emporter.

On en saura sûrement plus d’ici le mois de mai prochain, et la sortie anglaise du jeu !

 

La fiche de jeu 

 Un jeu de Bryan Merlonghi
Illustré par Matt Paquette
Edité par Alderac Entertainment Group
Langue et traductions : Anglais
Date de sortie : 05-2017
De 3 à 6 joueurs
A partir de 14 ans
Durée d’une partie entre 90 et 150 minutes

 

 

 

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1 Commentaire

  1. TheGoodTheBadAndTheMeeple 07/02/2017
    Répondre

    beau graphisme mais mécanique qui ne me tente pas du tout.

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