► E.D.I.T.O. Année 2016 The Big Game Theory

2016 s’achève et avec elle la fin d’une époque… ou pas !

En réalité nombre des tendances qui étaient présentes en 2015 n’ont fait que s’accentuer en 2016. Au premier rang desquelles, l’augmentation du nombre de jeux… et de joueurs. Un incroyable élan qui a de nombreuses répercussions, sur l’édition, et sur la consommation. Petit tour du proprio. 

La qualité, c’est de la quantité assimilée.

Première conséquence directe et mesurable : les salons, qui pour accueillir ce peuple grandissant, doivent pousser leurs murs, toujours plus loin, toujours plus haut. Tous les grands rendez-vous annuels prennent de l’ampleur. Bon nombre de grandes et moyennes villes de France ont leur festival de jeux aujourd’hui. Voilà qui est le reflet direct d’une démocratisation toujours plus avancée !

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Rapport final de l’événement du SPIEL Messe

 

L’autre évidence qui s’impose dans cette démultiplication des jeux : il devient pour chacun d’eux vraiment très difficile de sortir de lot. D’ailleurs, sans même parler d’essoufflement des idées (pourtant c’est notre ressenti en ce qui concerne l’école allemande pure, cf notre sélection de l’année), on voit toujours plus de V2, de ré-éditions, d’addenda divers (extensions, versions deux joueurs, version dés, numérique…), de re-thématisations (au secours les licences !) : un moyen de tenir sur la longueur malgré la concurrence ?

N’en jetez plus !

Avec 2016, pas de Legacy ou de Codenames ni même de Mysterium pour émouvoir et fédérer toute la communauté ludique internationale autour de titres phares. D’ailleurs, notre sélection 2016 est la première à ne pas avoir de « coup de cœur de la rédaction » car aucun nom ne s’est clairement démarqué aux yeux de toute l’équipe. Beaucoup de bons jeux, oui, mais pas tellement de gros indispensables : constat un peu désolé pour une année qui a connu des records de production.

Difficile donc de faire son trou. Cela a des conséquences à tous les niveaux. Par exemple, à la production, où les éditeurs mettent les bouchées doubles. C’est la première année que nous entendons autant le qualificatif de jeu « sur-édité ». Pour attirer l’attention, il faut de la figurine : c’est devenu une norme (Argo, Hop, HOPE, Outlive, Fourberies… autant de jeux qui n’ont en fait pas tellement besoin de fig, mais qui se démènent pour en proposer).

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Si ce n’est pas du plastique, c’est de la 3D, ou une application : là aussi il s’agit parfois de trick qui n’apporte pas grand-chose en termes de gameplay, mais une plus-value qui fait la différence auprès du public.

 D’ailleurs, les figurines sont de plus en plus détaillées et leur taille augmente énormément (du 32mm standard on arrive facilement à 90-100) : les méthodes de fabrication autorisent aujourd’hui une grande finesse de gravure aussi sont-elles plus belles d’année en année. Jouerons-nous avec des statuettes en 2017 ?

Couvrez ce prix que je ne saurais voir

En tout cas, cette course au beau a une incidence directe : le prix des jeux s’envole. Il était exceptionnel de mettre 80/90€ dans un jeu de société il n’y a pas si longtemps. Maintenant la barre psychologique des 100€ est régulièrement explosée, notamment du côté des projets participatifs, mais pas uniquement (Star Wars Rebellion, un excellent petit jeu à deux, à 90€). Haha juste pour de rire, imaginez vos parents dépensant 590 francs pour un jeu de société ! Ha on se fait vieux là hein !

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Et cela m’amène à une transition toute trouvée : À l’heure où j’écris ces lignes, Kingdom Death Monster (d’où est tirée l’image ci-dessus) est en train de rassembler plus de 7 000 000 $ – et il lui reste encore une trentaine de jours de campagne.

Autrement dit, on est très probablement face au plus gros projet KS de jeu de société de tous les temps. Pourtant les paliers de participations sont loin d’être dans des tarifs raisonnables, en tout cas c’est surement ce que dirait votre banquier !

Où s’arrêteront-ils ? 

Là aussi, 2016 renforce une tendance déjà remarquée auparavant : Le jeu de société se plait drôlement bien sur KS. Déjà à la mi-2015, on vous en parlait dans un édito : le j2s soulève plus d’argent sur KS que ne le fait son grand cousin, le jeu vidéo. Et nananère. 

Mais attention, malgré des projets gargantuesques qui engagent toute l’attention tels que Kingdom Death, Mythic Battle, Deep Madness, Zombicide Black Plague, Massive Darkness ou Dark Souls (parce que oui, ils ont soulevé plusieurs millions de dollars et « à partir d’un certain chiffre tout le monde écoute ») il demeure plus encore de projets aux budgets plus modestes et au buzz plus discrets qui sont autant de franches réussites (entre 1000 et 10 000 $). Il y a des très gros, mais les petits continuent d’exister. 

Certes, la barre du million se voit de plus en plus souvent wall-paperisée, mais au-delà de ça, c’est surtout le nombre de backers qui déflagre : l’économie participative se démocratise.

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Elle qui était jugée comme une mode potentiellement passagère s’avère aujourd’hui inscrite par les joueurs comme un véritable biais de précommande (pour le meilleur et pour le pire, car le participatif n’est pas censé l’être, rappelons-le tout de même – cf le triste cas de Konstantinos Kokkinis d’Artipia en ce moment).

Mais disons-le, le participatif permet encore et surtout la parution de titres qui n’auraient pas vu le jour sans cela (imaginez un Kingdom death en retail !). D’ailleurs, petit à petit, les réussites participatives finissent par atterrir aussi en boutiques, même si cela reste un petit pourcentage, et même si la réussite n’est pas la seule considération discriminante.

« J’espère un jour ne plus être à la mode pour devenir un classique. » P. Almodovar 

Scythe, qui laque aujourd’hui nos tables de gamers, faisait partie de ces projets participatifs fructueux de la fin 2015 et annonçait déjà cette autre tendance qui va rinforzando, nommée l’eurotrash. Oui, le « trash » de « l’ameristrash » – comprenez le hasard, et la gestion du hasard qui l’accompagne – gagne du terrain.

Cela se traduit concrètement depuis 2015 par, d’un côté, plus de dés (vous le savez Race for the galaxy s’appelle désormais Roll for the galaxy – retrouvez l’article à quoi joue les amoureux des dés en 2015 ?) et surtout maintenant, plus d’interaction directe : l’eurogame doit par exemple se jouer avec des combats (voir le susmentionné Scythe qui n’a pas tant l’ADN d’un véritable 4X que celui d’un jeu de gestion de ressources avec des affrontements possibles, ou encore Adrenaline, un jeu de majorité qui se cache derrière un jeu de shoot…). On est tous autour d’une table, c’est pas pour rien ! 

Effet collatéral visible sur les jeux les plus joués cette année (selon les stats BGG) : le public se laisse peu à peu convaincre par les arguments de l’ameritrash.

Là où les années précédentes (2012-2014) on trouvait de nombreux titres clairement eurogames (comme Terra Mystica, Tzolkin, Nations, Lords of Waterdeep, Caverna, Robinson Crusoe, Keyflower, Suburbia, Russian railroad, Myrmes, Viticulture, Euphoria, CO2, Madeira, Bora bora, Concordia, Orléans, Lewis et Clark, Alchimistes, Bruges, la Granja, Five Tribes, Deus, Amerigo, Aquasphere, Spyrium, Panamax, Rococo…) dans le top, aujourd’hui, il n’en ressort que quelque uns parmi les plus joués par la communauté internationale. Terraforming Mars, Food Chain Magnate, Great western trail, The Gallerist, Mombasa, Isle of Skye sont les élus. TTA étant un peu hors catégorie 🙂 Peut-être que 2017 restaurera l’équilibre !  

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Par contre, le jeu au souffle épique, celui qui nous pousse à l’interaction ou tout simplement celui qui tâche de dérouler une histoire, loin de la course aux PV où l’on joue sans lever la tête si ce n’est pour vérifier la piste de score, là même les français s’y mettent (Meeple War, TIME Stories qui se maintient très bien) et aux US, c’est une évidence : on pense à Legacy qui continue de faire des émules et d’inspirer les game designers, Blood Rage de poncer les tables, Zombicide (Black Plague) de séduire toujours un nouveau public, Star Wars Rebellion de cartonner alors qu’il était plutôt niche, Dead of Winter de pétrifier, Runebound d’étonner, Conan d’enfiévrer, etc – et c’est pas l’actuel succès tapageur du jeu de cartes d’Horreur à Arkham qui va me faire dire le contraire…

Ne vous y trompez pas, le cube en bois pur et dur est toujours là, mais il semble écrasé par cette tendance, et de plus en plus rares sont ceux qui arrivent à faire beaucoup parler d’eux. A feast for Odin a fait beaucoup de battage, mais pas uniquement pour des bonnes raisons…

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À ce sujet, une petite parenthèse : 2016 a vu Asmodée continuer de défrayer la chronique avec ses multiples rachats signant notamment la fin d’un nom emblématique de l’édition francophone, Filo. Est-ce que le portefeuille d’eurazeo est arrivé à sa limite ? Allons-nous enfin connaître le fin mot de l’histoire ? 2017 nous le dira… peut-être !

Mieux, l’ennemi du bien ?

Enfin, toujours plus de jeux, ça signifie toujours plus difficile de tout tester ! C’est donc en bout de chaîne, aussi un problème pour le joueur – et surtout pour le chroniqueur.

Comme le dit si bien Eric Martin de BGG (qui annonce leur venue à Cannes cette année) il y a plus de jeux oui, mais nous n’avons pas plus de temps pour jouer à tout, c’est balo ! Et tout couvrir pour la presse devient mission surhumaine. 

« I can’t just work faster to cover more games in the same amount of time. » – Eric Martin 

D’ailleurs, jouer à tout est probablement aussi peu faisable que souhaitable. À moins de vouloir ressortir écœuré de l’expérience !

En tout cas, l’offre est grande et le joueur zappe d’un titre à l’autre, cherchant son coup de coeur. Par réaction, certains gamers militants prônent l’approfondissement plutôt que la surconso, et se lancent des challenges tels que « jouer 10 fois à 10 jeux dans l’année ».

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Le buzz un phénomène éclair (huhu)

 

Mais le flot continue, et certains gros buzz laissent parfois derrière eux qu’un vague bruit sourd, à peine quelques semaines après leur sortie.

Avec l’âge d’or du j2s, même de très bons jeux passent à la trappe, comme le regrette TSR dans son JP sur Council of Blackthorn : « C’est un très bon jeu et l’auteur et l’éditeur ont fait un excellent travail. C’est juste qu’en 2016, le niveau des jeux est encore un cran au-dessus. Et je ne sais pas pourquoi, mais ça me laisse un peu mélancolique. »

Comme énoncé ci-dessus, les extensions et autres variations ont le mérite de « faire vivre » d’anciens titres qui ne sont pas dignes des oubliettes ! Pour perdurer, il faut une ligne éditoriale qui inscrit son jeu sur la durée et donc un éditeur qui mette le paquet, en com’ oui, mais en développement aussi.

Ton jeu de société : bientôt en surround

Autre tendance qui continue de s’épanouir et on l’a déjà rapidement évoqué ci-dessus : le jeu de société sur les écrans. Les hits d’hier connaissent tous des versions numériques de luxe. C’est désormais semble-t-il un passage obligé.

Bien sûr, depuis quelques années, les applications elles-mêmes s’incrustent dans le gameplay avec plus ou moins d’utilité (de Watson & Holmes aux Demeures de l’épouvante 2.0).

Et le jeu vidéo continue d’inspirer les jeux de plateaux d’aujourd’hui : On veut sauvegarder les parties et reprendre là où on était avec des systèmes à campagnes toujours plus poussés (Legacy, Gloomhaven, 7th Continent, Fabled Fruit et Charterstone, Chronicles 1 Origins…), on veut des univers ouverts où on est libres d’explorer, de crafter son matériel et de battre la campagne (Xia qui a connu sa première extension cette année, Runebound, Kingdom Death…), ou encore des jeux librement inspirés des Mach 3 à la Candy Crush (Potion explosion, Bubblee pop…). Les interférences sont nombreuses et multiformes. On a même des jeux de société qui tâtonnent du côté de la réalité virtuelle, tels qu’Ascension comme on a pu le voir à la Gencon !

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Tiens, en parlant d’Ascension ! Voici une autre transition parfaite : On ne peut pas parler des tendances marquantes et omettre le deckbuilding et ses mutations naturelles.

Viking gone wild, Battalia, Aeon’s End, Mystic Vale, Super motherload, Tyrant of the Underdark, Clank ou Ascension : on a là que des noms très intéressants, pas toujours parfaits, mais pour le moins rafraîchissants – et hyper efficaces pour certains.

Même Dominion tient le coup avec la sortie d’une 10ème extension, Empires ! D’autre part, le deckbuilding inspire manifestement même les auteurs de jeux à l‘allemande, et ce, avec bonheur (Tramways, Mombasa, Great Western Trail). Bref, le « build » semble avoir encore de beaux jours devant lui, à ce titre, on attend fermement Dice Forge de Libellud en 2017.

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Merci Boulet <3

 

On a pas mal couvert le sujet cette année (cf édito sur la création, le spécial Cthulhu) un autre moyen efficace de conquérir le chaland ludique : la licence.

Star Wars, Cthulhu, – Trône de Fer et tous les supers héros dans une autre mesure – on en aura mangé à toutes les sauces cette année ! Entre celles qui tombent dans le domaine public (à moi à moiii le poulpe !), et celles qu’on s’arrache (adieu Warhammer – FFG !) nul doute que les licences représentent des enjeux commerciaux délirants, et pour cause : entre l’effet de gamme et les fidèles de l’univers, avec elles on peut surtout dépasser les marchés de niche.

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Pendant ce temps, les marques blanches comme le Monopoly continuent de se décliner aux couleurs de la culture geek (Monopoly Mario Bros, Monopoly Cthulhu…) qui est plus en vogue que jamais (rassure-moi parle moi geek). Peut-être que l’année prochaine débarquera Monopoly The Movie au cinéma. On l’attend de pied ferme ! Ou pas ! Mais c’est quand même Andrew Niccol à la réalisation alors on peut quand même avoir un petit espoir…!

Laissez-moi seul(e)

Et sans transition cette fois, 2016 a vu une autre tendance s’étendre : le jeu solo. De V Commandos à l’extension spécialisée d’Orléans sans omettre Hostage Negociator Crime Wave (solo only), les jeux de Shadi Torbey, Bubblee Pop, Vast, Anachrony, Bios Genesis, Scythe, 51e State, Terraforming Mars la liste est longue… Il semblerait que désormais un jeu doit avoir 1- des figurines et/ou 2- une variation solo ! 

Et nous, on vote pour. Que ce soit pour prendre en main un jeu tranquillement ou afin de se mettre au défi pendant les soirées solitaires, le mode solo a plus d’un avantage. En tout cas, l’offre augmente considérablement. Il y en a tellement eu cette année qu’on a consacré deux chroniques au sujet : Le point sur l’offre solo et édito spécial solo

Pour quelques boîtes de plus

Enfin, dernier moyen pour attirer le regard : le nom des auteurs. De plus en plus, on mise sur les noms (re)connus – et le milieu connait d’ailleurs une starification progressive mais certaine.

On vend parce qu’il s’agit d’un Eric Lang, d’un Cathala, d’un Feld, d’un Rosenberg, d’un Knizia, même s’ils se répètent parfois (plus ou moins), récupérant des mécanismes qui ont fait leur preuve. Pas simple de vivre du game designer sans recycler ses propres idées à un moment donné, à moins d’avoir un grand succès sur lequel se reposer. Ceci dit, il y a aussi des Bauza et des Chvatil, qui frappent presque toujours là où on ne les attend pas.

À la rédac, on a bien sûr quelques autres noms qui retiennent toute notre attention et nous n’allons pas les lister ici, mais au final peu sont véritablement bankables aux yeux d’un éditeur. Bankables, comprenez « nom sur lequel il peut se reposer pour vendre quelques boîtes de plus ». Pas facile de faire partie des happy fews, même s’ils sont néanmoins de plus en plus nombreux.

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Entre l’explosion du nombre de sorties, l’organisation en galaxie de l’industrie (chaque distributeur étant le centre d’un tourbillon d’éditeurs et de studios), ainsi que l’arrivée infinie de nouveaux challengers (tous les jours un nouvel auteur, tous les mois un nouvel éditeur) la physionomie mouvante du milieu démontre qu’on est encore loin d’avoir passé la période du big bang !

Et la suite ? 

Bon et avec tout ça, quels sont les jeux qu’on attend pour 2017 ?

Voici quelques noms sur lesquels on met un billet pour voir :

Rising Sun, Caravan, Brasil, The Godfather the board hame, Chaterstone, Siege of the Citadel, Feudum, Bunny Kingdom, Flick em Up Dead of Winter, Dice Forge, Yamataï,

Le jeu Kung Fu Panda (oui on est bêtes mais on l’attend !), T.I.M.E Stories: Lumen Fidei, Gateway: Uprising, l’extension Jamaica, Android: Netrunner – Terminal Directive, Mines of Ōlnäk, on espère des nouvelles de Save the President, Save the World. J’en passe et des meilleurs ! rising-sun

On attend aussi impatiemment de recevoir nos KS de Anachrony, Deep Madness, Santoini, Lisboa, Thornwatch, Outlive, Tiny epic Quest, 7 th continent, Kingdom Death, Mistborn, Vengeance, Gnomes and Associates, Heroes of Normandie the Tactical Card Game

 

Et vous, vous attendez quoi pour la suite des événements ? 

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17 Commentaires

  1. morlockbob 07/12/2016
    Répondre

    si Uprising c est le nom de l extension de Jamaica alors là je crie Bravo….!!!! (ah vu la virgule c est plutôt Gateway…dommage)

    • Shanouillette 07/12/2016
      Répondre

      lol non, mais la liste n’est pas exhaustive et je suis justement en train de faire la news sur « the crew » 😉

  2. David 07/12/2016
    Répondre

    Little Big Fish !

    • Fredovox 08/12/2016
      Répondre

      Ahah, on t’as bien reconnu David ^^

      • David 08/12/2016
        Répondre

        Héhéhé 😉 Bah quoi c’est vrai que je l’attends avec impatience ce jeu !

  3. TheGoodTheBadAndTheMeeple 07/12/2016
    Répondre

    excellent edito exhaustif et parfaitement bilan de l’annee ludique.

  4. Fneup 07/12/2016
    Répondre

    Superbe EDITO ! Merci d’avoir pris le temps d’analyser l’année ludique et de rédiger cet article qui permet de lever un peu la tête et de se poser quelques minutes pour décomposer l’actualité ludique qui passe, et qui passe vite !

  5. Shanouillette 07/12/2016
    Répondre

    Merci !! 🙂

  6. TSR 07/12/2016
    Répondre

    AH oui ! Là, je dis OUI ! Réaction totalement orgasmique à un édito aussi bon que long !

    Bravo Dame Shanouillette, tant de pertinence ludique dans une seule plume ça devrait être interdit 🙂

    • 6gale 07/12/2016
      Répondre

      Moi aussi, je m’extasie devant une telle clairvoyance. Respect Dame Shanouillette.

  7. 6gale 07/12/2016
    Répondre

    En 35 ans, je suis passé du : jouer 100 fois à 1 seul jeu à, jouer 1 fois à 100 jeux différents 😀

    • Shanouillette 08/12/2016
      Répondre

      On peut jouer mille fois mille jeux, non, on peut jouer une fois mille jeux, mais on ne peut pas jouer mille fois mille jeux. Non, on peut jouer une fois mille jeux mais on peut pas, attend…

      • 6gale 08/12/2016
        Répondre

        Tu te moques de moi… Ou je suis pas claire (lol)

  8. Gougou69 07/12/2016
    Répondre

    Je ne peux que me joindre au concert de louanges. Voilà vraiment un article excellentissime ! J’en serais presque jaloux ! 😉

    • Shanouillette 08/12/2016
      Répondre

      Haha et bien oui je remercie ma famille sans qui rien n’aurait été possible, ce professeur d’histoire géo qui m’inspirait beaucoup et ce journaliste chez l’Express qui m’a demandé un autographe une fois …merci sans vous je n’en serais pas là aujourd’hui à croire en mon métier ! Heu wait quoi c’est pas ça ?

  9. Umberling 08/12/2016
    Répondre

    Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun Rising Sun.

    Non, je n’attends pas ce titre avec impatience. Pas du tout.

    • TSR 08/12/2016
      Répondre

      Alors moi aussi, mais je dois avouer que je ne sais pas VRAIMENT de quoi il s’agit (à part de la prochaine intération de Blood Rage, version japon médiéval, et avec du kiloplastique à en crever).

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